A propos ...

Passionnée d'art...

Cette galerie est le catalogue raisonné des tableaux que j'ai réalisés depuis 2002.

Il y en a peu dont je sois fière mais je tenais à ce qu'ils y figurent tous comme témoins d'une lente évolution personnelle et artistique.  

L'idée même de tenir un pinceau m'était aussi étrangère que le pidgin.. me tenir debout sans bouger ou presque, devant un chevalet me paraissait insurmontable.  Considérée comme ayant un profil scientifique,  en tout cas pas littéraire,  je m'étais probablement auto censuré, je n'avais aucune attirance pour les "choses de l'art" .

Il va sans dire que je me suis rattrapée depuis !

Puis la vitrine d'un magasin de beaux-arts Cannois a attiré mon attention au point de me rendre réceptive à l'appel de quelques pinceaux et chevalet mis magnifiquement en scène dans la vitrine.

C'est ainsi qu'armée de mes premiers "outils" j'ai jeté sur la toile quelques mega watts de couleurs !

Depuis quelques années maintenant,  j'ai rejoint l'atelier Pictura où le maître Bruno Le Bail prodigue ses conseils avec pédagogie et bienveillance. 

Si vous avez le courage de consulter cette galerie, vous constaterez que la technique a, heureusement,  évolué avec le temps. ..

Aujourd'hui j'utilise la technique Van Eyck, technique à l'huile apprise à l'atelier Pictura. Cette technique inclus l'utilisation de produits fait "maison". Basée sur l'utilisation de sfumati et de glacis, le rendu est tout à la fois lumineux et transparent. 

Mon inspiration est plutôt onirique : issues de scènes vécues en rêve, je travaille des images souvent symboliques, parfois abstraites. 

Je navigue donc entre abstraction et symbolisme narratifs ! Une gageure puisque comme l'indiquent les définitions ci-après, symbolisme et abstraction ne sont par principe, pas narratifs !

Gabriel-Albert Aurier donne une définition du symbolisme dans un Mercure de France de 18 91 : « L’œuvre d’art devra être premièrement idéiste, puisque son idéal unique sera l’expression de l’idée, deuxièmement symboliste puisqu’elle exprimera cette idée en forme, troisièmement synthétique puisqu’elle écrira ses formes, ses signes selon un mode de compréhension général, quatrièmement subjective puisque l’objet n’y sera jamais considéré en tant qu’objet, mais en tant que signe perçu par le sujet, cinquièmement l’œuvre d’art devra être décorative. »

Synthétisant les définitions de Ragon et Seuphor, Jean-Philippe Breuille écrit : « On peut situer son origine aux environs de 1910 lorsque Vassily Kandinsky peint une aquarelle, conservée au MNAM (Paris) où toute référence au monde extérieur est délibérément supprimée. »